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Fratricide au Burkina – Thomas SANKARA et la Françafrique

$10,00

Durée : 52’, Ratio : 4/3, 16/9, Versions disponibles : Français, Anglais
Ecrit et Réalisé par : Didier MAURO et Thuy-Thiên HO
Production : RFO – Quartier Latin – Solferino Images
Distribution internationale : ICTV

Informations complémentaires

Poids80 g
Dimensions10 × 130 × 185 cm
Durée

52 mins

Langue

English, Français

UGS : SankQl Catégories : , Product ID: 723

Description

Au mois d’août 1987, le capitaine Thomas Sankara, chef de l’Etat burkinabé, prononce un discours à Bobo Dioulasso, la deuxième ville du pays. Il évoque les errements de la révolution qui a transformé la Haute-Volta en Burkina Faso, révolution qu’il a déclenchée quatre ans plus tôt, le 4 août 1983, avec entre autres, son frère adoptif, Blaise Compaoré.

Sankara fustige les excès des Comités de Défense de la Révolution, évoque le rythme effréné des réformes et les injustices perpétrées à l’égard de ceux que l’on a qualifiés de « contre-révolutionnaires ». Il admet que des erreurs ont été commises, et reconnaît qu’il faut procéder à une «rectification ». Le mot est lâché ! Dix semaines plus tard, le mot prend un tout autre sens : le 15 octobre, un commando pénètre dans les bâtiments du Conseil de l’entente, à Ouagadougou.

Le jeune capitaine meurt, abattu à trente-huit ans, avec douze de ses proches, gardes du corps et collaborateurs. Les cadavres sont jetés dans une fosse commune après qu’un médecin eut délivré un permis d’inhumer, déclarant que Sankara est décédé de « mort naturelle ». Selon ses fidèles et sa famille, ce coup de force est l’aboutissement d’un complot préparé depuis longtemps, entre des forces occultes de l’ancien colonisateur, la « Françafrique », et des intérêts locaux, avides de pouvoir.

Pour les partisans de son successeur, Blaise Compaoré, Président toujours en exercice, l’opération visait simplement à écarter ce capitaine devenu gênant. Il y a vingt ans, Thomas Sankara, 1er président du Burkina Faso, était victime de la rivalité qui l’opposait à son frère d’armes, le même Blaise Compaoré. Vertueux, sans doute excessif dans les réformes et les sacrifices qu’il demandait à son peuple, Sankara dérangeait. Malgré les excès de la révolution dont il était le héraut, l’Afrique ne semble pas l’avoir oublié.

ICTV